«L’effet papillon», une allégorie de la théorie du chaos (un petit papillon battant des ailes pourrait provoquer un typhon), l’idée que chaque petit événement peut faire changer un système complexe et influencer profondément la lutte contre les discours et incidents de haine. Face à la montée inquiétante des discours de haine et des incidents liés à la discrimination, ce projet se positionne comme un catalyseur d’action. 4 pays de l’Union européenne sont concernés : Autriche, Croatie, Grèce et Italie.
Sonila Tafili est chargée de projet pour la Coopération pour le développement des pays émergents (COSPE), association de coopération internationale basée en Italie. Présente dans 24 pays, la structure promouvois le dialogue pour un monde de paix et d’acceptation au nom de l’égalité entre les hommes et les femmes et de la fin de toute discrimination. Ils sont à l’initiative du projet “Butterfly Effect”.
La collaboration Européenne comme vecteur de changement
Lors d’une conférence internationale le 30 octobre 2024 à Bruxelles, plusieurs thèmes ont été abordés dans la lutte contre les discours de haine et le racisme : les dimensions politiques, juridiques et technologiques de la lutte contre les discours de haine et le racisme, le leadership de la société civile dans la mobilisation des communautés pour résister à la haine, la dimension en ligne de la haine et l’extrémisme numérique et les discours de haine en ligne.
Dans une introduction nommée ‘’Pas de place pour la haine’’, le professeur d’études italiennes et de linguistique à l’Université de Reading, Federico Faloppa, à pris la parole. Pour rappeler la situation actuelle et faire un état des lieux des discriminations dans le monde. Il rappelle que la situation du covid19 à eu un impact très fort sur les discriminations.
Table 1 : Les dimensions politiques, légales et technologiques de la lutte contre la haine
Tanja Florath, responsable des politiques à la Commission européenne contre le racisme, Sara Haapalainen, chargée de mission principale au Conseil de l’Europe et Daris Lewis, chargé des politiques à Equinet.
Table 2 : Mobiliser les communautés grâce à la société civile
Julie Pascoët, coordinatrice des politiques et du plaidoyer pour ENAR, Veronica Zaboia, chargée des politiques et des campagnes, le Lobby européen des femmes, Sonila Tafili du COSPE et Ali Dönmez, thérapeute et professeur d’allemand en seconde langue.
Table 3 : La haine dans la sphère virtuelle
Ivan Novosel, directeur des programmes de HRH Zagreb, Ricardo Gutierrez, secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes, Selma Muhić de l’INACH Surveillance au niveau de l’UE: expériences du projet SafeNet et Robin Sclafani, directeur du CEJI
Ricardo Gutierrez est secrétaire général de la Fédération européenne des journalistes. La FEJ représente plus de 320.000 journalistes à travers 71 syndicats et associations dans 45 pays.
Un avenir inclusif et engagé
La lutte contre la haine nécessite un engagement collectif, et le projet « Butterfly Effect » est une preuve que même des changements d’attitude à petite échelle peuvent avoir un impact significatif. À travers la formation des jeunes et la mobilisation des communautés, il vise à créer une société plus inclusive et respectueuse. La conférence représente une étape importante pour favoriser le dialogue et la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans cette lutte essentielle.
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