Nearly 100 community media representatives from over 25 European countries, convened in Montpellier, France, as part of the Third Pan-European General Assembly of AMARC Europe to celebrate the transversal and inclusive approach of community radio stations at all levels.

Considering:

• The European Charter for Community Radio, adopted at the founding conference of AMARC-Europe in Slovenia in 1994

• The European Parliament resolution of 25 September 2008 that called on member states to more actively support community media to ensure media pluralism

• The Declaration of the Committee of Ministers of the Council of Europe on the role of community media in promoting social cohesion and intercultural dialogue of February 11, 2009 that “recognises community media as a distinct media sector, alongside public service and private commercial media and, in this connection, highlights the necessity to examine the question of how to adapt legal frameworks which would enable the recognition and the development of community media and the proper performance of their social functions”.

• The OSCE Human Dimension Seminar Media Freedom Legal Framework of May 14, 2013, which highlights the need for recognition of the three sectors of communication.

• The document 40 Principles for Guaranteeing Diversity and Pluralism in Broadcasting and Audiovisual Communication Services adopted by AMARC in 2010, which establishes the economic and political frameworks for the establishment of independent and sustainable community radio.

Considering:

That five years after the European Parliament resolution the situation has worsened. The negligence and/or partisan interests of governments have allowed the appropriation of new
technologies by commercial interests, which has caused media concentration and has limited the
presence of non-profit media. On the other hand, overregulation have caused the closure of
community radios in Europe.

In Asturias, a region in northern Spain, community radios have been threaten with fines of up to 500,000 euros. And, in the Basque Country, the first call for applications for licenses since 1986 favoured political and commercial interests over the fundamental right of citizens to communicate, which hindered licensing to community radio. In the Flemish part of Belgium, the community radio sector has no official recognition. The same happens in Finland. In Sweden, the frequencies reserved for community radios are been privatised and commercialised. In Hungary the new audiovisual regulation requires radios to provide regular detailed information about their musical content and compliance is difficult even for media organisations with extensive administrative resources .

In Greece, the radio stations with strong ties to social movements are target of government repression, and two of them have been closed in recent weeks.

Expressing concern that national governments in their actions do not respect international standards on freedom of expression and pluralism despite the great progress at European institutional level and the recognition of the role and value of community media in the expression of pluralism and social diversity in the media sphere,

Calling for solidarity among local, national and international community media to resist the closures of, threats to and discrimination against the Third Sector, as well as the adoption of AMARC’s European Charter for community radio by all our members.

Request:

1. European states to meet the recommendations and resolutions of European and international institutions on community broadcasting.

2. To guarantee access for community media to all available broadcasting platforms, so that
the shift from analogue to digital technologies becomes an opportunity for more media pluralism rather than for further media concentration.

3. That European bodies recognise that culture and technological innovation is a public good and its distribution should not be limited by commercial interests.

4. To guarantee the existence of independent regulatory authorities.

5. To establish consultative mechanisms between community media, policy makers and regulators to facilitate the participation of third sector organizations in the development of fair policies and regulations.

6. To respect and support cultural and linguistic diversity of community, free and associative media.

Près de 100 représentants des médias associatifs et communautaires de plus de 25 pays européens, se sont réunis à Montpellier, en France, dans le cadre de la troisième Assemblée générale paneuropéenne de l’AMARC en Europe pour célébrer l’approche transversale et globale des radios associatives à tous les niveaux.

En considérant:

• La Charte européenne des radios communautaires, adoptée lors de la conférence de fondation de l’AMARC-Europe en Slovénie en 1994

• La résolution du Parlement européen du 25 Septembre 2008 qui a appelé les Etats membres à soutenir plus activement les médias associatifs pour garantir le pluralisme des médias

• La Déclaration du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe sur le rôle des médias associatifs dans la promotion de la cohésion sociale et le dialogue interculturel du 11 Février
2009, qui «reconnaît les médias communautaires comme un secteur des médias distinct, à côté du service public et des médias commerciaux et privés, et souligne la nécessité d’examiner comment adapter les cadres juridiques nationaux qui permettraient la reconnaissance et le développement des médias associatifs et la bonne exécution de leurs fonctions sociales ”

• Le Séminaire sur le cadre juridique de la liberté des médias de l’OSCE du 14 mai 2013, qui met en évidence le besoin de reconnaissance des trois secteurs de la communication

• Le document des 40 principes pour garantir la diversité et le pluralisme dans les services de communication audiovisuelle adopté par l’AMARC en 2010, qui établit les cadres économiques et politiques pour la mise en place de radios libres autonomes et durables.

En considérant:

Que cinq ans après la résolution du Parlement européen, la situation sur le terrain s’est aggravée: la négligence et/ou les intérêts partisans des gouvernements ont permis l’appropriation des nouvelles technologies par des intérêts commerciaux, en augmentant la concentration des médias et en limitant la présence des médias à but non lucratif. D’autre part, une réglementation excessive a provoqué la fermeture de nombreuses radios communautaires en Europe.

Dans les Asturies, une région du nord de l’Espagne, les radios communautaires sont menacées avec des amendes allant jusqu’à 500.000 euros. Dans le Pays Basque, le premier
appel à candidature pour de nouvelles licences depuis 1986 a privilégié les intérêts politiques et commerciaux au détriment du droit fondamental des citoyens à communiquer. Dans la partie flamande de la Belgique, le secteur des radios associatives n’a aucune reconnaissance officielle. La même chose se produit en Finlande. En Suède, les fréquences réservées pour les radios communautaires ont été privatisées et commercialisées. En Hongrie, la nouvelle réglementation audiovisuelle demande aux radios de fournir des informations régulières et détaillées sur leur contenu musical, dont la conformité est difficile, même pour les médias avec de vastes ressources administratives. En Grèce, les radios ayant des liens étroits avec les mouvements sociaux sont la cible de la répression gouvernementale, et deux d’entre elles ont été fermés au cours des dernières semaines.

En constatant avec préoccupation:
– que les gouvernements nationaux dans leurs actions ne respectent pas les normes internationales sur la liberté d’expression et le pluralisme, malgré les grands progrès au niveau institutionnel européen et la reconnaissance du rôle et de la valeur des médias associatifs dans l’expression du pluralisme et de la diversité sociale dans la sphère des médias,

En appelant à la solidarité entre les médias associatifs au niveau local, national et international pour résister aux fermetures, menaces et discriminations envers le tiers secteur et à l’adoption de la Charte européenne pour les radios associatives par tous les membres de l’AMARC.

Les participants demandent:

1. Aux Etats européens de donner une suite aux recommandations et résolutions des institutions européennes et internationales sur la radiodiffusion communautaire.

2. De garantir l’accès des médias associatifs à toutes les plateformes de diffusion disponibles, de sorte que le passage de l’analogique au numérique devienne une opportunité pour plus de pluralisme plutôt que davantage de concentration des médias.

3. Que les institutions européennes reconnaissent que la culture et l’innovation technologique sont des biens publics et que leur distribution ne devrait pas être limitée par des intérêts commerciaux.

4. De garantir l’existence d’autorités de régulation indépendantes.

5. D’établir des mécanismes de consultation entre les médias associatifs, le monde politique et les régulateurs afin de faciliter la participation des organisations du tiers secteur dans le développement de politiques et de règlements équitables.

6. De respecter et de soutenir la diversité culturelle et linguistique par le biais des médias libres et associatifs.

Reunidos en Montpellier, Francia, en el marco del III Encuentro Paneuropeo de AMARC, cerca de 100 representantes de medios comunitarios de más de 25 países europeos, convocados para celebrar la transversalidad de las radios comunitarias y

Considerando:

• La Carta Europea para las Radios Comunitarias, adoptada en la conferencia constitutiva de AMARC-Europa en Eslovenia en 1994

• La Resolución del Parlamento Europeo del 25 de septiembre del 2008 que “llama a los estados miembros a apoyar más activamente a los medios comunitarios para asegurar el pluralismo mediático”.

• La Declaración del Comité de Ministros del Consejo de Europa sobre el papel de los Medios Comunitarios en la Promoción de la cohesión social y el diálogo intercultural del 11 Febrero del 2009 que “reconoce los medios comunitarios como un sector de los medios de comunicación, junto al sector público y los medios comerciales privados y, a este respecto, destaca la necesidad de examinar la cuestión de cómo adaptar los marcos legales que permitan el reconocimiento y el desarrollo de los medios comunitarios y el buen desempeño de sus funciones sociales”.

• Las conclusiones del seminario de Dimensión Humana del Marco Legal de la Libertad de los Medios de la OSCE del 14 Mayo del 2013, que vuelve a incidir en la equiparación de los tres sectores de la comunicación.

• El documento 40 principios para garantizar la diversidad y el pluralismo en la radiodifusión y los servicios de comunicación audiovisual adoptado por AMARC en 2010, que establece los marcos políticos y económicos mínimos para el establecimiento de radios comunitarias independientes y sostenibles.

Considerando:

Que cinco años después de la Resolución del Parlamento Europeo la situación ha empeorado. La desidia o los intereses partidistas de los gobiernos ha facilitado que intereses comerciales se estén apropiando de las nuevas tecnologías y ello se traduce en una concentración de los medios de comunicación, limitando la presencia de los medios de comunicación sin ánimo de lucro, mientras que la implementación de regulaciones excesivas han causado el cierre de radios comunitarias en Europa.

En Asturias, una región situada en el norte de España, se amenaza a las radios comunitarias  con multas de hasta 500.000 euros. Y, en Euskal Herria, en la primera convocatoria de solicitudes de licencias desde 1986, se favorecieron intereses políticos y comerciales por encima del derecho fundamental a la comunicación de la ciudadanía, que obstaculizaron el acceso de las radios comunitarias. En la parte flamenca de Bélgica, el sector de la radio comunitaria no tiene ningún reconocimiento oficial. Lo mismo sucede en Finlandia. En Suecia se está privatizando y comercializando las frecuencias reservadas para radios comunitarias. En Hungría la nueva regulación audiovisual obliga a las radios a proporcionar regularmente información detallada sobre la emisión de contenidos musicales (hora, autor, año de edición, duración… y así hasta 13 datos) que genera dificultades incluso a medios de comunicación con amplios recursos administrativos.

En Grecia, las estaciones de radio con fuertes vínculos con los movimientos sociales son un  objetivo de la represión gubernamental, con el cierre de dos de ellas en las últimas semanas.

Expresando su preocupación por que a pesar de los grandes avances a nivel institucional europeo y el reconocimiento de la función y valor de los medios comunitarios en la expresión del pluralismo y diversidad social en la esfera mediática, los gobiernos nacionales no reflejan en sus actuaciones el respeto a las normas internacionales en materia de libertad de expresión y el pluralismo

Y por ello, llamamos a la solidaridad local, nacional e internacional entre proyectos de comunicación comunitaria frente a los cierres de proyectos radiofónicos, situaciones de riesgo y la discriminación contra el Tercer Sector en contextos nacionales e internacionales y a la adopción de la Carta de AMARC Europa por todos nuestros miembros.

Solicitamos:

1. Que los Estados europeos cumplan en todo momento con lo que marcan las recomendaciones y declaraciones europeas e internacionales en materia de radiodifusión comunitaria.

2. Que se garantice el acceso de los medios comunitarios a todas las tecnologías de radiodifusión disponibles de forma no excluyente, de manera que la migración del analógico al digital suponga una oportunidad para más pluralismo en los medios, y no para la concentración empresarial.

3. Que los organismos europeos reconozcan que la distribución de la cultura y de las innovaciones tecnológicas, al ser bienes públicos, no deben ser condicionadas por intereses de carácter comercial.

4. Que se garantice la existencia de organismos reguladores independientes.

5. Que se establezcan mecanismos consultativos entre los medios comunitarios y los responsables políticos y los organismos reguladores que faciliten la participación de las organizaciones del tercer sector en la elaboración de políticas y regulaciones justas.

6. Que se respete y apoye la diversidad cultural y lingüística de los medios comunitarios, libres y asociativos.